Un refuge Québecois

Esce que c'est dans les projets de quelqun ici?
Je trouve ça un peu dommage que le seul refuge destiné aux furets dans le ''coin'' soit à Ottawa
et que les gens qui ne sont pas vraiment dans les environs ont rarement accès aux adoptions.

Moi honnêtement j'aimerais bien... mais je ne pourrais qu'en prendre deux pas plus ici et d'autres en famille d'accueil. En tk j'y ai déjà réfléchi... mais c'est loin d'être décidé, car le rescue, c'est tout un travail et donc tout un choix à faire. Je l'ai fait avec les chats, alors je sais dans quoi je m'embarquerais..

Surement que bien des gens ont eu l'idée de faire un refuge mais honnetement il faut se dire les vrais choses. Ce n'est pas en deux jours qu'un tel projet voit le jours. Il faut faire des démarres pour le faire. Il faut avoir un financement assez important, des gens qui veulent etre bénévoles aussi. Beaucoup de son temps. Les furets arrivent souvent en mauvaise condition et en quantité aussi!! ca prend des soins, des cages, des couvertures, de la litière, de la bouffe le stric minimum mais un certain confort. Imaginer tout le travail que ca prend pour en arriver là. Il faut être fait solide en maudit pour être capable de monter le projet et surtout de voir tout les furets passer devant toi en mauvaise condition qui ont vécu de la maltraitance... Ont ne peut pas considérer qu'avoir 3,4 furets c'est être un refuge. Un refuge se doit d'accepter les animaux dans le besoin. N'ont pas d'être limité a 10 fufus et moin. Enfin bref, regarder la spca qui manque d'argent pour les animaux.... C'est loin d'être facile.

Je suis daccord...et pas daccord avec toi.

Oui il faut être planifié, organisé, etc MAIS pas tous les refuges québécois (organismes de secours animal) sont subventionnés (en fait je n'en connais aucun qui le sont! même la SPCA de Mtl n'est pas subventionné et fonctionnent sur les dons recus), pas tous fonctionnent avec une tonne de bénévoles (plusieurs n'ont que quelques familles d'accueil) et sauf la SPCA' je connais que 2 autres organismes qui sont en fait des refuges vu qu'ils ont un local fixe ou placer les animaux (et ce n'est pas pour le mieux dans les deux cas, car avec un local, on est souvent porté à dépasser les limites sensées...).

Etre un organisme de secours animal, c'est prendre des animaux sous sa responsabilité dans le but de leur trouver une nouvelle famille, des animaux abandonnés (on ne paye pas pour avoir ces animaux), les évaluer, les soigner, puis évaluer plusieurs familles pour trouver LA meilleure pour chaque animal et finalement ensuite faire un suivi et au besoin reprendre l'animal. Ensuite ce qui fait la différence entre un organisme de secours animal et la tite madame qui sauve des animaux de façon non officiel, c'est souvent bien peu: - les contrats - l'évaluation de la famille adoptante ET des animaux - l'enregistrement en tant qu'organisme - la demande de frais d'adoption (pour permettre de couvrir les frais véto et aussi pour pouvoir en aider d'Autres) - le fait que l'organisme s'affiche en tant que tel et donc ouvre la porte au fait que plusieurs personnes contacteront pour de l'aide éventuellement - le fait de faire des levers de fonds

Mais dans le fond, le résultat est le même: des animaux qui sont placés dans de nouvelles familles... le résultat est souvent un brin plus permanent toutefois dans le cas de l'organisme vu les évaluations.

Ensuite, le nombre d'animaux que l'on peut se permettre de prendre en tant qu'organisme n'est pas du tout en lien avec le fait d'être un organisme ou nonet oui il faut avoir des limites!! Je connais tout plein d'organismes félins et canins qui ne peuvent pas prendre plus que 2 ou 3 animaux à la fois et ont 3 ou 4 familles d'accueil qui peuvent prendre un animal chacun (ce qui laisse environ une quinzaine d'animaux sous leur responsabilité en général en même temps). Ca n'enlève pas qu'il sagit bel et bien d,organismes bien organisé et non de tites madames qui s'improvisent. Ca veut dire au contraire qu'ils reconnaissent leurs limites et ainsi sont beauocup plus à même d'aider les animaux qu'ils prennent sous leurs soins.

LE problème majeur des tites madames et de certains organismes qui fonctionnent mal est de ne pas savoir dire non et de se retrouver très rapidement avec trop d'animaux et donc de ne pouvoir couvrir les frais vétérinaires, les frais de bases (nourriture, etc) et de devoir être moins exigeant sur les adoptions pour diminuer le nombre d'animaux. Dans tous les cas, ce sont les animaux qui en souffrent. Sauver un chien ou un furet à la fois mais de la bonne façon est plus efficace et bénéfique pour l'animal que d'en prendre 20 dont on ne peut pas réellement s'occuper et dont on ne pas gérer les adoptions au mieux. Lorsque j'avais mon organisme félin (je l'ai eu durant près de 10 ans), j'ai sauvé au total plus de 200 chats que j'ai pris, évalué, replacé. Ca peut paraitre peu sur le nombre d'année, mais c'était peu à la fois, mais avec un % génial de bons placements à vie par contre. Mais est ce que j'en avait plusieurs à la fois? J'avais une limite et j'avais quelques familles d'accueil qui en prenait aussi quelques uns. MAIS J'AVAIS UNE LIMITE CLAIRE MËME POUR LES FAMILES D'ACCUEIL. C'est le plus important pour un refuge ou organisme, avoir une limite. Dailleurs, tous les bons organismes reconnus à Montréal ont une limite claire. Seuls les grands refuges (généralement avec euthanasie) peuvent se permettre de ne jamais dire non! Toutefois, lorsqu'on atteint sa limite, on peut pouvoir dire à la personne qu'on peut l'aider à condition qu'elle conserve son propre animal chez soit, car l'organisme ne peut plus prendre la responsabilité complète d'un nouvel animal. Ce n,est pas fermer la porte à l'aide, c'est être responsable.

Finalement, on ne peut pas comparer un organisme de secours animal ou un petit refuge avec la SPCA. Les SPCA en général ne sont pas no kill premièrement et elles ne refusent pas en général les animaux, qu'elles euthanasient lorsque l'adoption ne vient pas ou lorsque l'animal a de trop gros troubles de santé ou de comportement. Elles ont des locaux et des employés payés en plus des bénévoles. Il y a tout un conseil d'administration derrière les SPCA. C'est un tout autre monde. J'ai touché aux deux, alors je peux le confirmer. Il y a des SPA qui sont plus "privés" et fonctionnent plus comme des organismes de secours animal (comme la SPCA Montérégie) mais elles ont souvent aussi de gros problèmes de fonctionnement et d'$$ justement...

En tous les cas, tout ça pour dire que tu as raison, personne ne devrait s'improviser du jour au lendemain en tant qu'organisme de secours animal (je préfère ce terme plutot que refuge, car un refuge a justement normalement un local ou garder les animaux, ce qui n'est pas le cas de la grande majorité des organismes québécois et qui n,est pas le cas de l'organisme rescue d'Ottawa pour les furets non plus qui fonctionnent avec familles d'accueil seulement). Quelqu'un qui voudrait débuter quelque chose, devrait savoir d'en quoi il s'embarque, bien évaluer ses limites, ce qu'il veut créer, être conscient de la disponibilité que cela prendra et du fait qu'il faudra souvent séparer coeur et raison. Il faut aussi amasser les connaissances et l'expérience nécessaire pour être capable d'évaluer et d'aider les animaux qui nous sont laissés...ou être entouré de gens qui sont à même de nous apprendre. Il vaux mieux dailleurs se mettre en contact avec un organisme déjà existant pour l'espèce animale que l'on veut sauver pour que cet organisme nous oriente dans la bonne direction, devienne un mentor en quelque sorte (aide à voir ce quoi il sagit au niveau des évaluations, questionnaires, visites à domicile, etc). Mais il n'y a pas de démarches officiels pour être refuge au Québec et l'enregistrement n'est pas obligatoire (bien qu'aidant car permet entre autre d'afficher sees animaux sur Petfinder)

en fait, il faut commencer quelque part et tous les organismes existant présentement on commencé avec moins de possibilités et plus de restrictions. Ce qui fait la différence entre la tite madame qui voulait commencer quelque chose et qui abandonne et l'autre qui devient réellement un organisme, c'est l'organisation...et la disponibilité. C'est prenant tout ça à un point qu'il est parfois difficile à imaginer.. mais pour avoir fait quelques temps du rescue de rongeurs (rats plus précisément, avec Small Victories, un organisme officiel montréalais) je dirais qu'en général, c'est moins difficile avec des animaux qui vivent en cage une partie de la journée du moins qu'avec des chiens et des chats... mais les furets sont "entre les deux", donc l'investissement aussi.

Voilà.. j'espère avoir mieux expliquer mon point de vue.

Lorsque j'ai dit que moi même je pourrais me lancer dans l'aventure un jour, c'est en connaissant tout cela pour l'avoir déjà fait dans le passé avec des chats. Mais oui il est important de souligner et merci de le faire, que ce n,est pas quelque chose de facile et d'accessible à tous. Ce n,est pas le message que je voulais lancer. Toutefois quand on veut aider, il est toujours possible de s'offrir comme famille d'accueil ou comme bénévoles!

Juste un petit ajout, je ne parlais pas de subvention ici mais bien de fond. Il faut avoir des sous pour se lancer dans une tel aventure... Et puis non ont ne paye pas pour avoir ses animaux mais ont paye certainement pour les faires soigner, leur trouver une cage, de la nourriture, des accessoires.

Par contre, je suis totalement d'accord avec toi dans le fait de limité la quantité d'animaux mais honnetement peut-ont vraiment considérer qu'ont est un refuge animalier quand ont a 3,4 furets a la maison et 3,4 familles d'accueil pour le reste ? Selon moi non. Je ne dis pas que c'est mal car c'est toujours bon d'avoir des gens de coeur qui désire aider a la cause mais personnellement non je ne dirais pas d'eux qu'ils sont un refuge. C'est mon opinion.

Et bien comme j'ai dit, tu dis par ce fait même que plusieurs organismes félins et canins de Montréal recconus ne sont pas des organismes de secours animal. mais tu as raison, on peut avoir une opinion différente sur la question

mais je me questionne...il est ou le seuil selon toi, le nombre d'animaux qui fait que soudainement on pourrait être qualifié d'organisme de secours animal? (un refuge est le terme employé lorsqu'on a un local fixe) Si un organisme x a soudainement seulement 8 animaux sosu ses soins, il cesse d'être un organisme ou c'est la capacité à les prendre? mais alors ou est la limite "acceptable"? et à quoi sert ton abstention à ne pas vouloir donner le terme "rescue" à quelqu'un qui ferait tous dans les règles, mais quelques animaux à la fois? parce que 8 chiens ou chats ou furets à gérer, évaluation, adoption, etc c'est pas mal.. Je suis juste curieuse! Je veux mieux saisir ta position.

Et désolé si j'avais mal compris pour les subventions. Pour les fonds, c'est certain qu'il en faut et c,est pourquoi en général quand les organismes ne sont pas en kiosque d'adoption, ils font des levés de fonds! j'en ai fait sans arrêt pour mon organisme félin. J'en ai fait pour l'UPRA. Les levés de fonds, c'est ce qui permet de fonctionner à moins d'être vraiment très riche!

Je parlais plutôt un organisme de secours animal..
Je préfère l'idée que des animaux sont en famille d'acceuil en attendant le famille définitive..
Beaucoup plus agréable que d'être dans un refuge.